COUPLES
Quand chacun reproche à l’autre d’être la cause de sa souffrance et se vit comme une victime. Dans un couple, on passe par des hauts et des bas (problèmes de communication, sexualité, argent, charge mentale …). Or il peut arriver que les deux partenaires n’arrivent plus à sortir de ce système de ressentiment et d’accusations réciproques. Chacun ne voit plus que les problèmes que l’autre lui apporte, ne croit plus en ses capacités de changer. On sent qu’alors il ne s’agit plus d’une crise passagère. La seule façon de s’en sortir est d’introduire un tiers dans la relation, qui va permettre de rétablir la communication.
Seul ou à deux ?
Une thérapie de couple se justifie si on est dans un système d’accusations réciproques ; une thérapie individuelle quand la personne se sent mal, indépendamment de sa relation avec son partenaire. Par ailleurs, lorsque le couple est déséquilibré, une thérapie individuelle ne peut résoudre le problème, il est alors conseillé de consulter à deux.
Qu’est-ce qu’une thérapie de couple ?
La thérapie de couple, tout comme la thérapie individuelle, est une démarche répondant au désir de quitter une souffrance. Tout comme une personne en difficulté, en détresse, peut demander de l’aide avec un espoir légitime d’être secourue, un couple peut effectuer une telle démarche. Tel est le sens général d’une thérapie de couple.
Le but d’une thérapie n’est pas de déterminer qui a tort ou raison, mais plutôt de rétablir la communication. Le thérapeute donne les moyens à chacun d’exprimer ses insatisfactions par rapport à la relation et non par rapport à l’autre. Ce changement de perspective permet d’entrer dans un processus de collaboration conjointe pour revoir le « contrat » sans viser à changer l’autre, car c’est impossible. On sort du règlement de comptes destructeur pour devenir constructif.
Le thérapeute de couple en tant qu’élément étranger au couple, a pour rôle de « déstabiliser les forces en jeu », d’installer un nouvel équilibre fondé sur une meilleure compréhension des mécanismes du couple. Chaque conjoint a alors devant lui un interlocuteur imperméable à ses manœuvres : celui qui s’enferme dans le silence devra s’exprimer. Tel autre, plutôt dans l’agressivité, sera ramené à sa colère.
Ce tiers auquel les couples peuvent s’adresser est le thérapeute qui ne prend parti ni pour l’un ni pour l’autre, ne pratique aucun arbitrage ni jugement.
Comment se déroule une séance ?
En général les deux membres du couple se doivent d’être présents à chaque séance. Mais il arrive que nous vous recevions chacun séparément de manière occasionnelle si le besoin s’en fait ressentir au cours de la thérapie.
Une séance dure en moyenne une heure.
Que peut-on attendre d’une thérapie de couple ?
Souvent, les gens hésitent à consulter un thérapeute de couple, parce qu’ils craignent l’implosion de leur union, mais ils sous-estiment aussi leur désir profond de la voir survivre.
La thérapie de couple invite, quel que soit le nombre d’années de vie commune, à regarder différemment son partenaire. À s’entendre dire les mots que l’on avait du mal à formuler, à comprendre des attentes intimes, à exprimer des désirs enfouis. On y réapprend à se parler et à s’écouter.
Mais le paradoxe de la thérapie de couple réside en cela : elle peut être réussie et se conclure par une séparation. Parfois c’est voulu et anticipé, des couples consultent avec l’intention de se séparer sans agressivité, de réfléchir au moyen de préserver au mieux l’équilibre des enfants, parfois non.
En revanche, une thérapie échouera à coup sûr si l’un des deux partenaires refuse de jouer le jeu de l’écoute (lorsque ses blessures personnelles sont trop douloureuses ou encore s’il n’a pas envie de sauver ce qui peut encore l’être).
Là réside la limite principale de l’exercice : pour réinventer une façon de vivre son couple, pour rendre du souffle à une histoire qui commence à en manquer, il faut toujours être deux.
FAMILLES
Une famille fonctionne comme une seule et même entité. Lorsqu’un des membres de cette entité souffre ou présente une détresse psychologique, cela peut retentir sur le reste de la cellule familiale. C’est dans ce cas qu’une thérapie en famille est bénéfique et permet de dénouer problèmes, tensions et conflits.
Une thérapie familiale… pour qui ?
Comportement d’opposition et/ou d’évitement, repli sur soi, échec scolaire, troubles alimentaires … Parfois le mal-être d’un enfant, d’un jeune adulte, s’exprime dans son rapport aux autres, et cela notamment au sein de la cellule familiale. C’est pour cela qu’une thérapie est parfois nécessaire pour aider à comprendre les raisons et la provenance du malaise.
Le psychologue se concentre souvent sur l’enfant, ou celui manifestant le plus de souffrance apparente, car c’est généralement chez lui que se trouve l’origine du malaise collectif et que resurgissent les symptômes d’une détresse psychologique groupale. Ainsi, même si la souffrance est la plupart du temps plus visible chez un des membres en particulier, il ne faut pas oublier qu’une thérapie familiale est un traitement de groupe et qu’il s’adresse à tous les membres du « clan ».
Une thérapie familiale… pourquoi ?
Une thérapie familiale a pour objectif de détecter l’origine des relations dysfonctionnelles des parents et/ou de la fratrie. Le psychologue décode les échanges verbaux et la façon de communiquer entre les membres. Il repère les angoisses, les peurs, les non-dits et les souffrances cachées sans oublier de prêter attention à l’histoire familiale, car il peut parfois s’agir d’un traumatisme remontant à plusieurs années. Le psychologue pointe ainsi du doigt le malaise et réinstaure peu à peu la communication au sein de la famille améliorant ainsi la cohésion du groupe.
Une thérapie familiale… comment ?
Lors de la première séance, j’ai pour habitude de faire asseoir la famille en cercle pour permettre à chacun de bien s’écouter. Ensuite, les membres se présentent tour à tour et raconte comment ils perçoivent la vie à la maison, ce qui va, ce qui ne va pas.
Parfois, je peux être amenée à recevoir les membres de la famille séparément, de façon occasionnelle, si le besoin s’en fait ressentir.
De la même manière, lorsque l’enfant est trop petit, je peux recevoir, dans un premier temps, les parents qui expliquent le fond du problème, puis l’enfant seul ou avec son père et sa mère.
Généralement, la séance dure 1 heure, mais cela peut varier en fonction du problème et de l’état psychologique du patient.
GROUPES
Pour qui ?
Pour tout patient en éprouvant le besoin, et dans les limites de la constitution d’un petit groupe, par catégorie d’âge, autant pour les thérapies que les ateliers.
Pourquoi ?
Pour toute problématique ou tout thème devant être traité ou développé en groupe.